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  • Photo du rédacteurCreative Valley

7 conseils pour créer sa startup

Dernière mise à jour : 6 avr. 2021



Entreprendre, c’est un vrai yo-yo émotionnel

  • Frédéric Mazzella, fondateur de Blablacar


Qui n’a jamais entendu parler de Blablacar, leader mondial du covoiturage ?


Son fondateur, Frédéric Mazzella, est considéré comme un vrai symbole de réussite aujourd’hui. Et pourtant, ce n’était pas gagné. Il y a 10 ans de cela, personne ne parlait d’économie collaborative. Le fondateur de Blablacar a donc pris un risque en prenant la décision de créer son entreprise dans ce domaine. En effet, son succès ne s’est pas fait du jour au lendemain…



Aujourd’hui, l’écosystème entrepreneurial regorge d’un tas de possibilités pour les entrepreneurs. Même s’il est vrai que créer sa boîte peut s’avérer être un long chemin semé d’obstacles, un grand nombre de parties prenantes encouragent de plus en plus d’entrepreneurs à sauter le pas.


Et si nous parlions d’un autre exemple de boîte ayant survécu à cet écosystème ?



Agriconomie est une plateforme innovante de vente de semences, d’engrais ou de matériels destinés aux jeunes agriculteurs. Anciennement accompagnée par Creative Valley, la start-up est aujourd’hui considérée comme le “Amazon des agriculteurs” ! Les trois co-fondateurs d’Agriconomie, Clément Le Fournis, Dinh Nguyen et Paolin Pascot, ont réussi à réinventer la vente d’outils, de semences et d’engrais aux agriculteurs en passant par une transparence des prix : une démarche initialement qualifiée comme révolutionnaire dans un marché essentiellement oligopolistique. En 2016, Agriconomie a été primée par la Fevad (Fédération de la Vente à Distance) comme meilleur site e-commerce.


Nous pouvons encore citer un tas d'exemples de réussite de startups, mais il nous faudrait écrire un roman pour y parvenir… A la place, nous t’avons préparé 7 conseils pratiques pour sauter le pas !


Les 7 conseils pratiques pour créer sa boîte



1. Être prêt à s’investir entièrement


Monter sa propre entreprise nécessite non seulement beaucoup de temps, mais aussi un investissement total.


L’entrepreneuriat est avant tout une aventure personnelle intense. Fixe-toi des objectifs et donne-toi les moyens de les atteindre. Les porteurs de projet doivent souvent vêtir plusieurs casquettes à la fois, parfois des casquettes différentes en même temps. En effet, les entrepreneurs endossent, en même temps, les rôles de chef de projet, de directeur financier, de responsable marketing, de chef comptable…

Il est évident qu’avoir toutes ces compétences en même temps relève presque de l’impossible, mais la capacité de jongler entre elles forge les bons entrepreneurs, qui sont ceux qui se donnent les moyens d’atteindre leurs objectifs.


2. Confronte ton idée auprès d’utilisateurs potentiels


Tu as une idée innovante de création d’entreprise ?

Tout d’abord, assure-toi que ton projet réponde à une problématique ou à un besoin. Sur le papier, ton concept peut paraître excellent..

Mais une chose est sûre : ton concept ne sera jamais accepté plus tard s’il n’est pas d’abord testé auprès d'utilisateurs potentiels.


Alors, comment tester son projet de manière concrète ?


Les méthodes disponibles pour tester son idée de start-up sont nombreuses. Familiarise-toi avec quelques-unes de ces méthodes et ton idée de startup pourrait être validée, ne serait-ce que sous forme de “side project” → un projet créatif né d’une initiative personnelle ou groupée et n’ayant pas de rapport avec les missions habituelles en entreprise).


Le lean startup, ça te parle ?


Initiée par Eric Ries en 2008, la méthode “lean startup” est utilisée par un grand nombre d’entrepreneurs afin de tester leurs idées de projet et, par conséquent, réduire le taux d’échec. Cette méthode repose sur des étapes successives permettant de déterminer si le projet en création satisfait la demande du marché ciblé.


La méthode “lean startup” repose sur 6 grandes étapes :

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  • Élaboration d’un lean canvas → c’est un tableau qui synthétise les points clés de ton concept et permet d’avoir une vue globale sur le marché au sein duquel ta startup va évoluer.

  • MVP (Minimum Viable Product) → Développe un produit simple pour tester la demande afin de mieux connaître les attentes du marché. Focus sur la proposition de valeur unique de ton concept pour faire comprendre la vision, la problématique et la solution. Le MVP est destiné à être confronté à un segment de ta cible, permettant de recueillir des premiers retours.

Astuce : Présente ton produit en créant une landing page à travers des logiciels simple de création de site internet


  • Mesure de la demande → Après avoir développé le MVP, l’objectif est d’une part, de collecter le maximum de retours de la part des utilisateurs, et d’autre part, de mieux cibler leurs besoins. Voici 4 questions à se poser ?

Quel est le profil de mes utilisateurs ?

Qu’est ce qui a retenu leur attention ?

Quel aspect de mon offre ont-ils préféré ? Laquelle ont-ils moins apprécié ?

Pourquoi utiliseraient- ils mon produit plutôt qu’un autre ?

  • Ajuster son offre (à la demande) → Grâce aux retours des consommateurs, on a maintenant une vision plus claire sur leurs besoins et on peut donc entreprendre les actions pour les satisfaire au mieux possible.

D’abord, on ajuste notre MVP en fonction des retours (par exemple, supprimer une fonction que la majorité d’entre eux n’ont pas appréciée), ensuite on le teste à nouveau (dans une version améliorée) et enfin, on recueille de nouveaux retours des utilisateurs.

  • Vendre son produit → Le MVP devient un produit qui satisfait clairement les besoins du marché, il est temps de le vendre !

A ce stade, il est temps de construire ta notoriété et d'accroître sa visibilité.

Astuce: Une méthode pour booster sa notoriété est de présenter son projet innovant à des sites comme La French Tech, qui réunit startups, investisseurs, décideurs et community builders.

  • Lance ton projet de création d’entreprise → Tu es presque prêt à lancer sa startup ! Et oui, on a encore quelques conseils pour toi...

Bon à savoir La Bpifrance (Banque Publique d'Investissement) accompagne les entreprises innovantes dès l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse.


3. Teste tes solutions rapidement


Après la première phase de test, ton Minimum Viable Product devient donc un Viable Product. Il serait judicieux de tester, dès lors, l’adhésion du marché à ton produit.

Grâce à ton lean canvas, tu as déjà pu déterminer de quelle manière ton produit pourrait être décliné. Cela peut être sous forme de vidéo explicative, de site internet ou encore d’infographie visuelle.


Quelle que soit la manière choisie, teste la solution ! L’objectif est d’avoir une solution fonctionnelle, même si elle n’est pas encore parfaite.




Et oui, c’est le fameux “Fake it until you make it”. Avant même d’avoir votre produit, créez votre site internet pour tester votre proposition de valeur avant de le rendre disponible sur le marché.


Nous pouvons prendre l’exemple de Dropbox, qui a démarré en produisant une vidéo illustrative de ce que pourrait faire leur produit et des différentes solutions offertes. Par la suite, les fondateurs de Dropbox ont fait face à une grande demande de la part de potentiels clients, ce qui leur a permis de développer leur solution technologique.


“Il ne suffit pas de tester son idée au début, il faut la vérifier tout au long du processus”- Eric Ries, The Lean Startup


4. Se former à des outils digitaux pour devenir le plus indépendant


De nos jours, avec l’avènement d’Internet et toutes les ressources mises à notre disposition (livres écrits, plateformes de rencontres, blogs…), les entrepreneurs peuvent rapidement devenir des experts dans leur domaine tout en faisant preuve d'indépendance.

Il est important de prendre du temps pour se former et s’améliorer au mieux possible. La notion du temps est très importante ! Évitez d’en perdre, et optimisez au mieux possible votre temps pour apprendre.

Qu’est ce que le no code ?


Le no code, c’est tout simplement la capacité de développer des applications mobiles ou des sites web, sans forcément savoir coder. En effet, un débutant peut réaliser son site web pour vendre ses prestations en ligne sans forcément avoir des connaissances poussées au métier de développeur.


Astuce Zapier est considéré comme le “chouchou des no-coders”. L’outil permet d’automatiser n’importe quelle tâche en connectant des applications entre elles. Par exemple, lorsqu’une personne complète un formulaire sur Wordpress, les données peuvent être directement importées dans un CRM Pipedrive. Et tout ça, sans nécessité de codage !


Il n’y a pas de secret : se forger une bonne culture web est indispensable. La presse en passant par des blogs spécialisés, les vidéos Youtube, les podcasts, une panoplie d’outils digitaux sont disponibles pour nous former au no code.


5. Cassez les idées reçues de l’écosystème startup


Entrepreneurs, créez vos propres règles !

La startup nation est remplie d’idées reçues. Selon Maddyness, ces idées reçues poussent 4 entrepreneurs sur 10 à renoncer à leur projet :


En voici quelques unes :


  • Les levées de fonds sont primordiales avant de créer sa boîte : FAUX


La plupart des boîtes cherchent à lever des fonds avant de se lancer, construisez-donc des boîtes qui n’ont pas besoin de lever des fonds !” -Oussama Hammar, The Family

  • Le monde des startups est réservé aux génies de l’informatique : FAUX

Les jeunes pousses sont à la pointe de l’innovation, qui est souvent traduite sous forme de progrès technique.

En vérité, une startup est ouverte à différents profils de manière à construire une équipe complète. Tous les profils sont importants pour faire grandir la boîte et ses compétences.

  • Les bons entrepreneurs réussissent rapidement

On souhaite tous rejoindre le cercle fermé des multi-millionnaires avant 30 ans, cependant, il est conseillé de faire l’inverse : échouer rapidement permet d’identifier très tôt ses forces et ses faiblesses.

« L’habilité ne s’acquiert que par la pratique. »


6. « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort » -


La culture de l’échec est déjà bien ancrée aux Etats-Unis; dans la Silicon Valley, l’échec est considéré comme une étape vers la réussite. Cette culture s’installe aussi progressivement en France. L’échec doit être considéré comme une possibilité de développer votre résilience, d’apprendre de vos erreurs. Ce n’est pas grave d’échouer, c’est même fortement recommandé !



Prenons l’exemple de l’entrepreneur Alexandre Hanot, qui a lancé son application de covoiturage pour étudiants, Shotgun. Lors du lancement de l’application, son fondateur ne s’attendait pas à un rapide succès. « Le site était moche et basique » disait-il. Il a donc voulu créer une nouvelle version du site, avec une fonction de géolocalisation intégrée, alertes sms, meilleur design, bref, Shotgun n’avait rien à envier à Blablacar.


Cependant, les utilisateurs préféraient l’ancienne version du site et les étudiants se sentaient perdu. Alexandre Hanot a ensuite pris une décision : celle de mettre fin au site internet trop long et trop coûteux à entretenir.

D’une part, le service de covoiturage ne sera disponible qur sur application mobile. Et d’autre part, elle se financera grâce à la vente de licences auprès des écoles afin de mettre fin au modèle payant qui décourageait les étudiants.


Il est indéniable que les startups doivent faire face à des risques tout au long de leur développement, cela fait partie de l’aventure entrepreneuriale, car ce n’est absolument pas un long fleuve tranquille.


  1. Intégrer un accélérateur de startups/incubateur d’entreprise


Les avantages de rejoindre des accélérateurs de startups sont multiples :

  • Les programmes d’accompagnement offerts par les accélérateurs permettent aux jeunes entreprises non seulement d’accélérer leur développement mais aussi d'être formées aux nouvelles méthodologies de l’innovation. Typiquement, les programmes d’accélération aident les entrepreneurs à éviter de commettre des erreurs inutiles lorsqu’ils créent leur boîte.

  • Lorsque les startups commencent à réaliser du chiffre d’affaires, il est important pour celles-ci de structurer leur démarche : au niveau du financement comme du recrutement. Et c’est exactement la spécialité des incubateurs et accélérateurs d’entreprise. Rejoindre un accélérateur de startup, c’est gagner 6 mois pour son entreprise. D'après Schoolab, on observe qu’une startup qui est intégrée au sein d’un accélérateur grandit en moyenne deux fois plus vite sur six mois qu’une startup qui ne fait pas le choix d’intégrer un accélérateur.

  • De plus, un accélérateur de startup permet d’être préparé pour effectuer sa levée de fonds auprès de Business Angels ou un Venture Capital. En effet, la plupart des accélérateurs sont bien intégrés dans la startup nation, et peuvent ainsi faciliter la mise en relation avec des acteurs du financement d’entreprise.

  • Lorsqu’on monte une entreprise, l’élaboration d’un business-model peut devenir un casse-tête pour beaucoup. L’accélérateur permet ainsi de réaliser un business plan cadré et réaliste.


“Le taux de faillite est de 40% pour les startups non accompagnées et de 20% pour les start-ups accompagnées” (source : Business France 2019)


  • Choisir le bon incubateur/accélérateur : rejoignez la vallée



Creative Valley est un écosystème d'innovation globale.


Depuis 2011, Creative Valley rassemble des lieux d’innovations, des réseaux d'écoles, startups et grands groupes en France et à l’international pour accélérer leurs projets d’innovation.

Nous acculturons et accompagnons tous ces acteurs aux méthodologies et procédés pour les rendre plus “agiles” et alertes sur les nouveaux enjeux de l’innovation.

Fortement implanté sur le territoire de la région Ile-de-France, Creative Valley prend appui sur plus de 150 experts et mentors, dispose d’un très large réseau international et a développé plus de 20 partenariats avec des écoles et des universités.

Plus de 200 start-ups ont déjà bénéficié d’un accompagnement par Creative Valley et une vingtaine de grands groupes nous font confiance.

Pour découvrir Creative Valley: https://www.creative-valley.fr/

Envie de rejoindre nos programmes d’accélération

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